Une belle histoire.

Découverte parmi les émouvants témoignages exposés au musée de l’histoire de l’immigration de Paris

En guise de viatique,  Zoulikha Khelfaoui, reçoit de sa mère une théière.

Lorsqu’elle quitte l’Algérie pour se rendre en France à l’âge de seize ans.

Voici son témoignage : « D’ailleurs ma mère se doutant que les débuts allaient être difficiles, loin de mes proches, m’avait donné une théière. Je me souviens encore de ce moment. Je me revois en train de la mettre dans la valise. Elle savait que j’aimais boire du thé, c’était pour elle une façon de me rassurer pour la suite, dont je n’avais aucune idée : ‘C’est pour le temps de t’installer et de t’acheter ce dont tu auras besoin. tu pourras au moins te préparer du thé. Plus tard, tu pourras t’en acheter une autre, mais en attendant, elle te servira … Et puis, tu pourras faire du thé à tes nouvelles amies. »

Cette histoire qui se déroule de part et d’autre des rives de la Méditerranée, donne de la chair un aphorisme chinois : « Quand on n’a plus rien, il reste encore le thé ».